Le principal syndicat de la police nationale menace de retirer ses membres des zones exposées aux attaques terroristes s'ils ne sont pas conséquemment équipés.
Le syndicat exige l'implantation de 20 unités anti-terroristes dans six régions du pays.
Des policiers s'étaient retirés le 12 septembre dernier de Djibo, une des principales villes du Nord pour manque de moyens.
Le secrétaire général du syndicat a pris la parole au nom de la police pour dénoncer ce qu'il appelle ''une hiérarchie imaginaire entre les forces''.
Selon Armiyaho Zongo, les unités de police opérationnelles positionnées sur le front ''manquent de tout alors que d'autres corps sont bien dotés''.
''Des armes acquises pour la police sont retenues par d'autres corps d'armée sous prétexte que les policiers sont des paramilitaires'', explique-t-il.
Interrogé sur la question, Rémi Dandjinou, le porte-parole du gouvernement, reconnait que certaines revendications sont justes mais il déplore le message qu'un départ massif de policiers des zones touchées, peut envoyer à l'ennemi.
L'Union police nationale demande surtout aux politiques de prendre la question sécuritaire au sérieux et appelle les populations à collaborer pour vaincre le terrorisme.
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