Au Kenya, une députée a été chassée du Parlement pour s'être présentée avec son bébé. Le président a suspendu la séance après le vacarme provoqué par son expulsion.
Au Kenya, la députée Zuleika Hassan a été expulsée de la Chambre des représentants après s’être présentée avec son bébé. Le président du Parlement l’a sommée de quitter les lieux, provoquant l’indignation de certains députés. Des cris et des bousculades qui ont finalement conduit le président à suspendre la séance. La représentante des femmes du comté de Kwale, mère de trois enfants a expliqué ne pas avoir eu le choix.
"J'ai vraiment essayé de ne pas venir avec le bébé mais aujourd'hui j'ai eu une urgence, a-t-elle justifié. Alors que devais-je faire ? S'il y avait une chambre ou une crèche ici, je pourrais y mettre mon bébé."
"Maintenant que nous demandons plus de femmes au Parlement, il faut créer une atmosphère de travail favorable à la famille", a ajouté Zuleika Hassan. La députée a rappelé qu’en 2013, le Parlement avait décidé d’ouvrir une crèche, où il serait possible aux membres et personnel parlementaire d’allaiter les bébés. Pourtant, rien n’a été fait.
Le Kenya, mauvais élève en Afrique
Cette décision avait été prise pour encourager les femmes à s’engager dans la politique. Au Kenya, la constitution promulguée en 2010 exige que le nombre d’hommes députés n’excède pas les deux-tiers.
Neuf ans plus tard, 76 femmes sont élues sur les 349 sièges que compte l’Assemblée nationale, soit 21 %. Le Kenya est largement à la traîne sur le reste du continent concernant la proportions de femmes au Parlement.
La vague de contestation ne s’est pas limitée aux enceintes de l’hémicycle. Sur les réseaux sociaux, tandis que certains ont soutenu la députée, d’autres l’accusaient d’être à la recherche du buzz. La polémique a néanmoins relancé le débat de la place des femmes dans la politique au Kenya.Le Kenya, mauvais élève en Afrique
Cette décision avait été prise pour encourager les femmes à s’engager dans la politique. Au Kenya, la constitution promulguée en 2010 exige que le nombre d’hommes députés n’excède pas les deux-tiers.
Neuf ans plus tard, 76 femmes sont élues sur les 349 sièges que compte l’Assemblée nationale, soit 21 %. Le Kenya est largement à la traîne sur le reste du continent concernant la proportions de femmes au Parlement.
La vague de contestation ne s’est pas limitée aux enceintes de l’hémicycle. Sur les réseaux sociaux, tandis que certains ont soutenu la députée, d’autres l’accusaient d’être à la recherche du buzz. La polémique a néanmoins relancé le débat de la place des femmes dans la politique au Kenya.
10 Commentaires
Qu’on ne parle pas de situation d’exception...
On ne doit pas suivre les Occidentaux dans leur modèle. Ils ont déjà atteint le développement.
Nos sœurs qui font le travail de bonne se débrouille pour laisser leurs enfants à la maison à fortiori une députée...
Ilfautrespecterletravail
En Août, 2019 (10:08 AM)FRANCHEMENT, IL Y A UN TEMPS POUR TOUT.. ET LA JE SAIS QUELELLE EST FAUTIVE, ELLE A TORT.
Lolo
En Août, 2019 (10:31 AM)Anonyme
En Août, 2019 (10:45 AM)Amari
En Août, 2019 (10:53 AM)Penda
En Août, 2019 (12:30 PM)AU LIEU DE SEPARER LEUR VIE DE FAMILLE DE LEUR VIE PROFESSIONNELLLE,ELLE MELANGE TOUT.ET APRES ON CRIE A L'ISLAMOPHOBIE.
ELLE RIDICULISE L'ISLAM SANS SE CONFORMER AUX REGLES ELEMENTAIRES DE LA CIVILITE ET DU SAVOIR-VIVRE.
RIEN D'ETONNANT QUE LES OCCIDENTAUX CONTINUENT A NOURRIR DES PREJUGES NEGATIFS SUR L'ISLAM ALLANT MEME JUSQU'A INTERDIRE LE PORT DU VOILE ET PROMOUVOIR LA CIVILISATION OCCIDENTALE.
A MOINS QU'ELLE N'ENCOURAGE L'ALLAITEMENT AUX SEINS MAIS FAITES LE PENDANT LA JOURNEE INTERNATIONALE DES FEMMES POUR ETRE EN PHASE AVEC L'ACTUALITE.
Penda Revient
En Août, 2019 (12:36 PM)MALHEUREUSEMENT LES AFRICAINES N'ONT AUCUNE CONSCIENCE POUR Y PENSER.
ELLES PREFERENT SUIVRE LEUR DESIR ,AFFICHER LEUR ROLE DE MERE SOUVENT PAR OSTENTATION ET SANS REFLECHIR AUX CONSEQUENCES.
Rooblog
En Août, 2019 (14:58 PM)Penda
En Août, 2019 (17:13 PM)C'est vraiment fausser le débat que de vouloir jeter le discrédit sur son port vestimentaire.
Il faut jauger, apprécier son acte et non son habillement.
Je comprends pourquoi la grande majorité des femmes préfèrent vivre à l'occidental plutôt que de suivre les bonnes traditions.
Ces femmes africaines sont très insouciantes.
Seule compte leur vie de famille.
Même en Arabie Saoudite on ne verra jamais une femme voilée venir avec son bébé en pleine séance de travail.
Pour l'ouverture d'une crèche,je pense que c'est de l'inconscience et de l'avarice car il est inconcevable que l'Etat puisse prendre en charge les dépenses familiales des couples.Les parlementaires sont assez payés sans compter les avantages pour faire garder leurs enfants dans des structures conformes à leurs exigences. Il faut assumer ses charges familiales surtout celles relevant de l'entretien de vos enfants.
On dirait qu'elle n'est pas en sécurité chez elle avec son enfant.En tant que parlementaire, cela ne coûte rien de se trouver une baby sitter.
Pensez aux autres femmes qui vous ont élu et qui n'arrivent pas à assurer une bonne qualité de vie à leurs enfants.Et vous , vous en demandez toujours.
Apparemment tous les parlementaires africains se valent et c'est bien dommage!
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