Avec la menace terroriste qui plane dans la sous-région, le business de la sécurité est en plein essor au Sénégal. La demande est forte : gardiens, convoyeurs de fonds, superviseurs, agents de sureté, sécurité rapprochée, télésurveillance… L’offre est diverse et variée. Elle est assurée par des agences spécialises qui se frottent les mains dans ce contexte de conjoncture favorable.
Mais, souligne Enquête qui a consacré un dossier au sujet dans son édition de ce mardi, il y a un paradoxe. Le secteur est en plein boum alors que les agents croulent sous les difficultés. « Généralement, le salaire des agents est en-deçà du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig), révèle dans le journal Jean Léopold Guèye du Syndicat national des convoyeurs de fonds et agents de sécurité. Ils ne bénéficient ni de sécurité sociale ni de congés payés. En service, ils sont, pour la grande majorité, dépourvus de moyens de défense.
» Au problème du traitement des agents, s’ajoute celui du désordre dans le secteur. Enquête révèle que certaines sociétés privées violent la loi 78-40 du 6 juillet 1978 qui les régit, par exemple en menant des activités autres que la surveillance, le gardiennage et l’escorte de bien privés, leurs domaines de compétences fixés légalement. Aujourd’hui, informe Henri Boumy Ciss, chef du Bureau des relations presse de la police, repris par le journal, le nombre d’agences de sécurité se situe à « 400 ou plus ».
5 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2016 (11:39 AM)Regard
En Juin, 2016 (11:44 AM)Anonyme Doutch
En Juin, 2016 (11:59 AM)Onditout
En Juin, 2016 (17:42 PM)Conscient
En Juin, 2016 (08:29 AM)Participer à la Discussion