Le nouveau secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (RADDHO), Aboubacry Mbodji a indiqué lundi à Dakar que la nouvelle équipe opte pour ''une rupture dans la continuité'', tout en consolidant les acquis de l'organisation de défense des droits de l’homme.
‘’Nous projetons d’aller plus loin en travaillant cette fois-ci de façon participative sur les droits économiques, sociaux et culturels et sur les droits dits de troisième génération (droit au développement, à la paix, à la sécurité, à la solidarité)’’, a-t-il déclaré, au cours d'une conférence de presse.
’’Nous allons faire de sorte qu’il y aura moins de verticalisme mais plus d’horizontalisme, parce que nous allons associer étroitement les observatoires décentralisés de la RADDHO qui regorgent de compétences pour mieux renforcer et développer les actions que nous allons entreprendre’’, a-t-il assuré.
Interpellé sur le titre de secrétaire général et de président de la RADDHO, Aboubacry Mbodji a dit que ‘’ce n’est pas une question de préférence, c’est une réforme qui s’imposait''. Selon lui, ''cette réforme a été opérée et nous avons adopté les termes de président du conseil d’administration et secrétaire général de la RADDHO’’.
Il a expliqué ‘’qu’il y avait un président et un président du conseil d’administration. Ne serait-ce que du point de vu de l’organisation, ça crée une certaine confusion’’.
Selon lui, ‘’il y avait une sorte de bicéphalisme et nous avons mené une réflexion qui nous a permis de ramener le schéma organisationnel et institutionnel de la RADDHO à l’orthodoxie même des organisations non gouvernementales’’.
Aboubacry Mbodji a été élu, samedi, secrétaire général de la RADDHO, en remplacement d'Alioune Tine, à l’issue du 4ème congrès ordinaire de la structure.
M. Mbodji est membre fondateur du comité d'initiative mis en place en 1988-1989, qui a été à l'origine de la création de la RADDHO. Il est philosophe-anthropologue de formation.
Oumou Cantome Sarr, ancienne directrice de la radio privée dakaroise Manoré FM,a été élue présidente du conseil d'administration de la RADDHO, en remplacement d'Amadou Ly, enseignant à la Faculté des lettres et sciences humaines de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Mme Sarr est l'ancienne coordonnatrice de la Fédération des associations de femmes sénégalaises (FAFS).
Alioune Tine, qui a dirigé la RADDHO pendant plusieurs années, a été nommé président du Comité sénégalais des droits de l'homme (CSDH), en février dernier. Le CSDH est placé sous la tutelle du gouvernement sénégalais. Il a été créé en avril 1970.
2 Commentaires
Membre Fondateur
En Juillet, 2013 (16:20 PM)Bon vent
Diop
En Juillet, 2013 (21:31 PM)IL NE SUFFIT PAS DE CRIER A LONGUEUR DE JOURNÉE RUPTURE AU NIVEAU DE LA JUSTICE SENEGALAISE LE PROBLÈME QU IL FAUT RÉGLER LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE C EST LE CAS DU PRÉSIDENT DU TRIBUNAL RÉGIONAL DE DAKAR CONCERNANT LES DOSSIERS DE RÉFÉRÉS. ELLE EST JUGE ET PARTIE DANS PRESQUE TOUS LES DOSSIERS DE RÉFÉRÉS ELLE FAVORISE DES PERSONNES ELLE DONNE DES AUTORISATIONS DE REVENIR VOLONTAIREMENT POUR UN DOSSIER QUI A OBTENU CONTINUATION DES POURSUITES SANS DÉLAI SANS NOUVEAU RÉFÉRÉ .ELLE CACHE LES DOSSIERS DÉJÀ ENROLES POUR AUDIENCE POUR SE LES APPROPRIES . ELLE FAIT DU DILATOIRE QUAND LES GENS ACCEPTENT D ALLER AU TRIBUNAL AUDIENCE CIVILE C EST POUR UN DÉBAT CIVILISE MAIS SI CA CONTINUE AVEC CE PRÉSIDENT LES GENS FERONT LEUR PROPRE JUSTICE CAR ELLE NE SE SOUCIE MEME PAS LE TORD QU ELLE FAIT SUBIR AUX HONNETES CITOYENS ELLE EST TROP INJUSTE VIVEMENT MADAME LA MINISTRE FASSE DES CHANGEMENTS AU NIVEAU DES TRIBUNAUX.
I L NE SUFFIT PAS SEULEMENT DE CHANGER UN PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE ET DE DIRE QUE TOUT MARCHE .QUAND LE PEUPLE DONNE AUX JUGES LEUR INDÉPENDANCE C EST POUR QU ILS JUGENT AU NOM DU PEUPLE ET POUR LE PEUPLE EN TOUTE IMPARTIALITÉ ET NON PAR ETHNIE OU CORRUPTION
WASSALAM
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