Exploité depuis 2001: Que fabrique l’américain Fortesa avec le gaz sénégalais?
Les ressources naturelles du Sénégal aiguisent les appétits et occupent encore le devant de l’actualité de ces dernières semaines. L’affaire Pétrio-tim, qui a connu des développements avec la démission d’Aliou Sall de l'administration de la société, est plus ou moins mise en veilleuse au profit d’une autre ressource : le gaz naturel du Sénégal, exploité par l’Américain Fortesa, depuis 2001. Le Sénégal, classé 7e rang mondial des réserves de gaz (Rfi), 23e selon l’entreprise Cosmos Energie qui gère l’exploration des gisements et détient 60% des droits de prospection, la polémique n'est pas près de s'estomper.
Le pétrole découvert en Casamance depuis 1963, le gaz exploité depuis 2001
A cette polémique sur les chiffres viennent se greffer de nouvelles informations peu connues du grand public. Si l’exploitation de ce gaz (d’un coût de 10 milliards de dollars) ne sera effective que dans 5 à 7 ans, il faut retenir que la découverte de gaz, au Sénégal, n’est pas une nouveauté. Ousmane Sonko, le président de Pastef, qui procédait samedi à l’installation de la coordination régionale de son parti, à Thiès, a saisi le prétexte pour démentir l’idée entretenue par des proches du pouvoir et selon laquelle c’est avec l’arrivée de Macky Sall que le pétrole et le gaz ont été découverts. «Macky Sall n’a ni fabriqué ni découvert le pétrole», botte en touche le président de Pastef. «Le pétrole, précise-t-il, a été découvert en 1963 en Casamance». Alors que «le gaz est découvert en 1997, et le premier contrat est signé en 2000», rappelle Ousmane Sonko. Où va ce gaz exploité par Fortesa et quelle est la part qui revient au Sénégalais, semble s’interroger le président de Pastef qui, précédemment, avait parlé d'évasion fiscale dans l'affaire Pétro-tim qui défraie encore la chronique.
Des Sénégalais de plus en plus exigeants en matière de transparence
Il faut simplement retenir que ce feuilleton sur le pétrole et le gaz n’est pas près de connaitre son épilogue. Les Sénégalais se montrent de plus en plus exigeants en matière de transparence dans l’attribution des contrats pétroliers et gaziers. Seul producteur de gaz naturel au Sénégal, Fortesa, une société américaine basée à Houston, opérant dans l’exploration et la production de pétrole et de gaz au Sénégal, à travers sa succursale sénégalaise, exploite le gaz sénégalais, depuis 2001, donc depuis 15 ans déjà.
56 Commentaires
Famille..non..paysdevoleurs
En Octobre, 2016 (23:02 PM)Algue1
En Octobre, 2016 (23:10 PM)Algue1
En Octobre, 2016 (23:10 PM)Algue1
En Octobre, 2016 (23:10 PM)Algue1
En Octobre, 2016 (23:10 PM)Algue1
En Octobre, 2016 (23:10 PM)Algue1
En Octobre, 2016 (23:10 PM)Algue1
En Octobre, 2016 (23:10 PM)Fippou Ou La Rébellion
En Octobre, 2016 (23:23 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (23:49 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (00:11 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (00:15 AM)SANS AUCUNE PEUR DE FAIRE FACE AUX FORCES OBSCURES TAPIES DANS L'OMBRE.
REGARDEZ LE VIRAGE DU PR. ET VOUS COMPRENDREZ QU'IL N'AGIT PAS SELON SA VOLONTE.
WASSALAM.
Anonyme
En Octobre, 2016 (00:24 AM)J'ai l'impression que c'est une boite de Pandore ces gisements de gaz et de pétrole : chacun dans l'ombre en tire profit ; faire une évaluation de ces gisements et arrêtons de nous lamenter.
quand un gisement est découvert, des années de préparation sont nécessaires et ça les africains sont incapables de les entreprendre, ni les compétences qui vont avec.
Par contre , demandons des comptes à ceux qui se partagent le gâteau; ce ne sont pas que les étrangers sur ce coup là, mais bien des politiciens et hommes "d'affaires" malhonnêtes locaux qui s'octroient les bénéfices et les licences pour leur profit personnel.
Anonyme
En Octobre, 2016 (00:43 AM)10% SEULEMENT DU PETROLE ET 3% DE L OR DE SOBODOLA NOUS POUVONS NOUS EN PASSER . DANS SES CONDITIONS NOUS PREFERONS NE PAS LES AVOIR .
C EST NUL COMME PROFIT C EST PRESQUE 00.
Anonyme
En Octobre, 2016 (00:50 AM)AHAHAHAHAHAHAHAHAHA!! VOUS ALLEZ ETRE PLUS PAUVRE ENCORE... CAR VOUS ETES DES CF = CONS FINIS
Anonyme
En Octobre, 2016 (00:52 AM)Anonyme Djifa44
En Octobre, 2016 (00:58 AM)Weuz
En Octobre, 2016 (01:16 AM)Ousmane Seck
En Octobre, 2016 (01:49 AM)CE GAZ SE TROUVE A NGADIAGA JUSTE ENTRE BAYAKH ET NOTO GOUYDIAMA A 30 KM DE NOTRE CAPITAL DAKAR
LA MAJEURE PARTIE DES SENEGALAIS NE LE SAVENT ET POURTANT IL EST TOUT PRÈS DE NOUS D'AILLEURS SES PALPINES TRAVERSENT KEUR NDIAYE LO POUR APPROVISIONNER LA SOCOCIM
QUI EN VEUT PLUS D'INFORMATIONS PEUT ME CONTACTER SUR
[email protected]
Anonyme
En Octobre, 2016 (02:54 AM)Dans le fonds on ne s'en sortira que si on peut créer une économie qui génère une croissance supérieur a la croissance démographique.
Pour se faire,il faudrait que ces ressources découvertes créent une plus-valu pour économie du pays.Et, cela ne peut se faire qu'en impliquant le secteur privée nationale qui reste a construire.
Dans ce monde c'est l'entreprise qui crée les richesses et le travail.Et, dans une entreprise on est Employé, Client,ou investisseurs.Et, il n'y a que ces trois entités qui inter-actent pour créer la richesse.
En l’état,notre gouvernement a décidé de prévenir les Seneglais d’être actionnaires,et pour ce qui est des emploies,les Investisseurs mettront leur gens aux postes cles,et ils ne seront pas Senegalais..Rien n’empêchait d'inclure la BVRM pour permettre aus sénégalaise d'etr pressent dans les sphères de decisions. Mais on préfère que ce soit des Politiciens qui traitent avec des firmes étrangères qui ne font rien d'autres que lever des fonds chez eux.
Kosmos, Cairne, et toutes ces autres exploitants sont de minuscules compagnies,mais notre pétrole va en faire des géants,pendant qu'on s'appauvrira.
S'il y'avait la transparence des le début,rien ne dit que des Senegalais n'aurait pas acheter ces droits d'exploration,pour après aller trouver des partenaires.
Mais, notre système politique veut que l'ETAT soit au coeur de tout.
Anonyme
En Octobre, 2016 (04:57 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (05:31 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (06:32 AM)Sénégal, autre que celui du bras armé de
l'état, vous-vous trompez lourdement.
Jiggy
En Octobre, 2016 (06:58 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (07:00 AM)Sopeye
En Octobre, 2016 (07:10 AM)Sopeye
En Octobre, 2016 (07:10 AM)Sopeye
En Octobre, 2016 (07:10 AM)Sopeye
En Octobre, 2016 (07:10 AM)Sopeye
En Octobre, 2016 (07:10 AM)Sopeye
En Octobre, 2016 (07:10 AM)Tapha Diop
Sopeye
En Octobre, 2016 (07:10 AM)Sopeye
En Octobre, 2016 (07:10 AM)Sopeye
En Octobre, 2016 (07:10 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (07:55 AM)Sonko ne maîtrise rien de ce qu'il dit. L'énergie est malheureusement une affaire de spécialiste. Il doit s'informer avant de faire ses sorties hasardeuses, qui vont bientot le mener au RIDICULE.
Anonyme
En Octobre, 2016 (08:33 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (08:37 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (09:12 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (09:35 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (09:55 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (11:29 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (11:30 AM)http://www.jo.gouv.sn/spip.php?article2513
Anonyme
En Octobre, 2016 (11:36 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (11:37 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (11:41 AM)Anonyme
En Octobre, 2016 (11:43 AM)Anonyme 2008 Deja
En Octobre, 2016 (12:06 PM)La Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), très tenaillée par le cours du pétrole sur le plan international, est en passe de trouver une alternative bien de chez nous. L’exploitation locale du gaz méthane capable d’alimenter les turbines de l’entreprise d’électricité, constitue un motif sérieux d’espoir en vue de réduire ses charges. Les potentialités du bloc de Tamna poussent ainsi les techniciens à l’envisager comme une alternative à la forte demande en fioul lourd de la Senelec. Le projet que mène Petrosen et son partenaire la société Nord américaine Fortesa International dans le département de Tivaouane (sous préfecture de Pambal, région de Thiès) présente des résultats jugés positifs. Le ministre de l’Energie, Samuel Amète Sarr, au terme d’une visite de terrain effectuée ce lundi 26 mai, a fait savoir que : « entre janvier 2007 et mars 2008, les travaux d’exploration ont abouti à quatre nouveaux forages ».
Selon lui, les résultats positifs, qui en ont résulté, ont permis de passer d’un puits producteur de gaz de 30 mille mètres cube/jour pour alimenter une turbine à gaz, à la production, désormais, d’un débit de 300 mille mètres cube/jour. A son avis, la mise en production des six puits permettra d’alimenter, deux turbines à gaz de 20 MW pendant 24 heures, soit des économies de plus de 100 mille tonnes/an de fioul, ce qui présente un quart des besoins en combustibles lourds de la Senelec. Sur cette lancée, le directeur général de la Senelec, Lat Soukabé Fall, confirme : « avec le gaz méthane, les possibilités d’économie sont de l’ordre de 40 % par rapport au Diesel ».
Reste à connaître l’issue des discussions menées depuis le mois de mars dernier entre la Senelec et Petrosen qui doit lui fournir ce gaz à un coût compétitif. Le directeur général de la Senelec qui évoque l’impact positif de l’utilisation du gaz à la place du diesel pour le fonctionnement des turbines, fait part de l’ambition de la société d’électricité d’étendre l’utilisation de gaz au niveau de la production privée à travers, par exemple la Gti.
Quant au directeur général de Petrosen, Djibril Mamadou Kanouté, il juge l’utilisation du gaz méthane « plus que bénéfique notamment sur le plan environnemental ». Selon lui, « le gaz méthane ne dégage pas de fumée, contrairement au diesel, les coûts d’entretien s’en retrouvent diminués et son stockage ne pose pas de problème. »
Suffisamment de gaz pour douze ans
Le ministre de l’Energie fait savoir que les techniciens de Petrosen et de Fortesa estiment qu’il y aurait suffisamment de réserves de gaz dans la zone, pour une production continue sur une période d’environ douze ans. A son avis, « avec la poursuite du programme d’exploitation et de développement prévu dans les années à venir, la production journalière de ce nouveau champ de gaz pourrait être doublée ». Et d’ajouter que dans la partie offshore, Petrosen et ses associés Tullow Oil, compagnie irlandaise, et Dana Petroleum, compagnie britannique, viennent de boucler une importante campagne sismique 3 D d’un coût de 12 millions de dollars Us, dans le bloc de Saint-Louis offshore. A l’en croire, il a récemment reçu en audience les responsables de ces compagnies pétrolières, pour leur transmettre les attentes du gouvernement relatives à l’accélération des travaux de traitement et d’interprétation des données de ladite campagne sismique afin de parvenir, très rapidement, « à la fixation d’objectifs techniques, et à la réalisation d’un forage d’exploration ».
Le ministre de l’Energie de rappeler la campagne sismique 3D réalisée en début année 2007, dans le bloc de Rufisque profond par Petrosen et ses associés que sont la compagnie pétrolière italienne Edison Spa et la brésilienne Petrobras, réputée leader dans les forages en eaux profondes. Samuel A. Sarr a affirmé que ces compagnies ont terminée le traitement et l’interprétation des données recueillies qui, à l’en croire, « révèlent la présence d’une dizaine de gisements probables d’hydrocarbures prometteurs, dont l’un des plus importants aurait une superficie de plus de 200 kilomètres carrés ». Et de confier : « la décision a été prise d’explorer ce gisement probable d’hydrocarbures par un forage ». Dans ce cadre, a ajouté le ministre de l’Energie, « une réunion est prévue à ce sujet, le mois prochain au Brésil ».
Sur cette liste de campagne sismique 3 D, s’ajoute celle faite dans le bloc de Rufisque offshore et Sangomar offshore par Petrosen et ses associés dont la nord américaine Hunt Oil et l’australienne First Australian Ressources. Selon lui, ces compagnies ont terminé le traitement et l’interprétation des données recueillies, qui ont confirmé la présence d’intéressants prospects (gisements probables), dont le plus important pourrait avoir des réserves de l’ordre d’un milliard de baril de pétrole.
Le regain d’intérêt des compagnies pétrolières internationales à l’égard du Sénégal s’expliquerait par les potentialités que présente le bassin sédimentaire. A en croire, le ministre de l’Energie, actuellement, sept blocs sur les dix-neuf que compte le bassin sédimentaire sénégalais, font l’objet de contrat de recherche et de partage de production d’hydrocarbures entre l’État et huit compagnies pétrolières étrangères, en association avec Petrosen. Dans cette dynamique, il a résumé le soutien de l’État dans la recherche pétrolière par « l’amélioration de l’environnement législatif et réglementaire, de manière à rendre notre bassin toujours attractif pour les investisseurs ».
Biram Pathe Niang Linguere
En Octobre, 2016 (12:55 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (13:14 PM)Anonyme
En Octobre, 2016 (22:04 PM)Enessam
En Octobre, 2016 (22:06 PM)Enessam
En Octobre, 2016 (22:07 PM)Pour le Gaz je ne sais pas; par contre s'agissant du pétrole, il serait découvert en Casamance depuis les années 63 et exploité dans la grande opacité.
Mon oncle paternel, ancien haut cadre, de classe exceptionnelle, dans l'Administration sénégalaise et exerçant à Ziguinchor même s'en offusquait à tel point que sa mutation à Dakar ne s'est pas fait attendre; une hideuse façon de chercher à le "museler" !
Anonyme
En Octobre, 2016 (22:02 PM)De plus je pense que Sonko voudrait nous faire comprendre comment ce Macky est un escroc professionnel.
Franchement quand on voit cette opacité totale sur des biens publics,on est très déçu...
Xulibeet
En Octobre, 2016 (08:21 AM)Qui en profite, mon cher,? En tout cas, ce n'est point le Goorgoorlu qui n'y voit aucune incidence sur son portefeuille, s' il en a. La est la question!!!
Amia
En Octobre, 2016 (11:10 AM)FAITES SIMPLEMENT DANS GOOGLE "ITIE SENEGAL"
Anonyme
En Octobre, 2016 (23:30 PM)Revenez sur terre 99,99% des français ne savent même localiser le Sénégal sur une carte et ne s'intéressent nullement à votre pays. "Votre pétrole " vous pouvez la mettre dans vos......
La France sera toujours approvisionnée en pétrole car elle est riche et dispose de la technologie pour se faire inviter par des pays qui savent l'apprécier mais pas par des complexés.
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