* Demba Dia a été appréhendé à des heures creuses avec deux marabouts
C’est lundi dernier à 2h du mat’ que des riverains l’ont appréhendé devant la mairie des Parcelles Assainies en train de creuser un trou en compagnie de deux, qui ont été pourchassés par le vigile. Interrogé, Cheikh Demba Dia ironise et soutient que «Moussa Sy m’a vu en rêve, car il a peur de moi.»
SOURCE: WALF GRAND-PLACE
À deux mois des élections locales, les candidats aux postes de maires se préparent. Chacun à sa façon ! Outre les chocs de positionnement, les aspirants s’adonnent aux batailles mystiques. Et aux Parcelles assainies, les hostilités sont déjà ouvertes. Le chanteur Demba Dia a été appréhendé à des heures creuses avec deux marabouts. C’est en tout cas ce que racontent des témoins de la scène.
À l’unité 13 des Parcelles, le sujet est sur toutes les lèvres. «J’entends les gens en parler, mais je n’ai pas assisté à la scène», lance un homme, la trentaine, qui habite dans le coin. Aux alentours de l’hôtel de ville, un témoin de la scène relate les faits sous couvert de l’anonymat : «j’ai reconnu la voiture de Demba Dia, une Peugeot 406. Je me suis arrêté pour regarder et c’est à ce moment que j’ai vu le Cheikh descendre avec son ami Hilaire Chaby. Ils étaient accompagnés de deux pygmées.» Et son voisin de poursuivre : «ils se sont mis à creuser et c’est à cet instant que le vigile qui était de garde et qui s’était déplacé a accouru pour s’enquérir de la situation, gourdin à la main. De manière spontanée, les pygmées ont pris la fuite et Demba Dia a rejoint son véhicule.»
Croisé à la mairie hier dans l’après-midi, l’édile des Parcelles, Moussa Sy souligne que ses vigiles lui ont informé de l’incident. Sur un ton relaxe, il confie : «j’ai demandé à ce qu’on renforce la sécurité. Demba Dia n’en est pas à sa première visite nocturne à la mairie. Lundi soir, à 2h du matin, alors qu’on tenait notre assemblée générale dans les locaux de la mairie, on m’a signalé sa présence.» M. Sy n’a-t-il pas alors peur pour son fauteuil ? «Du tout ! J’en ai rigolé et cela m’a laissé de marbre. Qu’il creuse ou qu’on le pourchasse. Ce n’est pas de cette manière qu’on devient maire. J’ai fait beaucoup d’années dans la politique», répond Moussa Sy.
«Faux», rétorque son adversaire, Demba Dia. Joint par téléphone, le Cheikh politicien appuie avec humour : «J’espère que ce n’est pas Hilaire Chaby qu’ils ont vu ? Ce n’est pas moi.» Seulement, le rocker s’éclate au bout du fil : «Il m’a vu en rêve. De quoi a-t-il peur ? Il n’a qu’à déguerpir. Je le battrais à plate couture s’il plait à Dieu. Il n’a qu’à m’attendre. Na gaw abalé. Dafay guente, nama xaar dinako door door yu méti bu sobé Yalla.» Et raillerie pour raillerie, Demba Dia demande à Moussa Sy de dire s’il a peur de lui. «Cela fait longtemps que je n’ai pas vu de nains moi», finit-il par dire.
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