La 3e édition des doctoriales de l’Ecole doctorale des sciences juridique, politique, économique et de gestion ( Edjpeg) a vécu hier, mardi 15 décembre 2015, à l’Ucad II. Sous le thème de « L’intégration » , les universités Houphouët Boigny de la Cote d’Ivoire et Tawa du Niger étaient à l honneur. La cérémonie d ouverture présidée par le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l extérieur, a été l occasion pour Mankeur Ndiaye d appeler à l unification.
« On est dans la rampe de l’émergence, sortir le Sénégal de la pauvreté pour aller vers le développement. L’intégration est la seule stratégie qui peut réunir le continent africain. L’intégration est source de paix et de conscience économique », a-t-il souligné.
Le président du comité d’organisation de la 3e édition des doctoriales de l’Edjpeg, Mouhamadou Lamine Diallo estime que le thème de cette année c est-à-dire l’intégration, « est une réflexion d’ensemble. L’université doit vraiment réfléchir sur les problèmes qui assaillent nos sociétés à l’heure actuelle. Compte tenu du problème ponctuel qui se pose surtout en matière de lutte contre le terrorisme tout le monde s’est rendu compte que personne ne pouvait à elle seule affronter ce problème de l’heure. L’objet de cette doctoriale c’est essentiellement le renforcement des capacités de nos doctorants. C’est même une sénégalaise qui a prit le premier prix des doctorants, il y a quelques mois au Canada.
Tout ça c’est le fruit de l’encadrement du travail qui est accompli, pour permettre à nos doctorants d’être au niveau le plus élevé dans le monde », souligne l’inspecteur d’Etat.
Pour le conférencier, Pr Makhtar Diouf, l’intégration est une condition sans laquelle, on ne peut pas se développer, mais il n’est pas aussi la source de développement. L’intégration ne peut pas faire ce que les Etats n’ont pas fait. Et recommande « d’essayer d’en finir avec le modèle adopté jusqu’à présent. L’intégration est inadaptée et inappropriée pour nos économies et pour nos réalités. Il faut se mettre dans l’intégration de la production par projet, comme l’Organisation pour ma mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs) que j’ai cité tout à l’heure, dont on voit des résultats concrets».
Selon le directeur de l’école Doctoral, François Joseph Cabral, les défis à relever sont nombreux « parce que lorsqu’on comprend le nombre de défis que nous avons, car, l’université accueille beaucoup de doctorants. Il faut mettre en place une offre de qualité, qui puisse répondre à cette demande qui nous vient de plus en plus de la sous région et de l’Afrique centrale».
« Nous n’avons pas besoin d’une université savante, mais d une université qui sera bénéfique pour notre pays et notre population. Ne pas faire une thèse pour une thèse, mais faire une thèse qui sera bénéfique pour le Sénégal»; a soutenu pour sa part le représentant du Recteur, le Pr Sakho.
2 Commentaires
Dadu
En Décembre, 2015 (14:00 PM)Ano
En Décembre, 2015 (14:56 PM)Participer à la Discussion