Ce 1er mai, au palais présidentiel, l’heure était à la traditionnelle cérémonie de dépôt des cahiers de doléances des syndicats. Fête du travailleur oblige, le chef de l’Etat a écouté les syndicalistes qui ont égrené leur chapelet de doléances.
«Ne cassez pas ce climat…»
«Je saisis cette opportunité pour réaffirmer mon attachement au dialogue social comme moyen privilégié de concilier durablement des intérêts parfois divergents en vue de favoriser la croissance économique et le progrès social. Ce dialogue doit être au cœur de nos stratégies de compétitivité et d’émergence. Il impose de nouvelles normes, un nouvel état d’esprit, de nouvelles attitudes qui doivent concourir à rompre avec la logique de conflit à laquelle il faut substituer la négociation», a indiqué le Président de la République aux travailleurs.
Et surtout, le chef de l’Etat a magnifié l’accalmie qui prévaut dans le climat social. «Je voudrais me féliciter la qualité du climat social qui règne depuis quelques temps dans le secteur aussi bien public que privé. Y compris dans le secteur névralgique comme l’éducation et l’enseignement supérieur. Il ne faudrait pas casser ce climat», a déclaré le Président Macky Sall. Et cette accalmie, de son avis, est due à l’instauration d’une culture de négociation et de compromis progressivement assumée par tous les acteurs.
«Même si vous faites une grève générale»
Cependant, le chef de l’Etat a été encore une fois, très clair au sujet des revendications : «Si nous nous engageons dans un dialogue sincère fécond et que nous mettons tout sur la table, nous verrons ce que nous pouvons faire et ce que nous ne pourrons pas faire. Ce qui est possible il n’y a aucune raison pour que l’Etat ne le fasse pas. Ce qui est impossible on ne peut pas le faire, même s’il y a des grèves générales. C’est clair».
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3 Commentaires
Pape
En Mai, 2017 (01:05 AM)Pape
En Mai, 2017 (01:05 AM)Anonyme
En Mai, 2017 (15:55 PM)Participer à la Discussion