L’on sait que dès le 19 mars 2000, Me Abdoulaye Wade s’est employé à préparer sa réélection au forceps, en mettant l’appareil d’Etat au service de ce dessein qui, non seulement gère des intérêts individuels, mais aussi ceux d’un groupe privé décidé à prendre tout le pays en otage, pour se protéger contre des turpitudes et autres dérives en porte-à-faux avec nos lois et règlements ». C’est la conviction des membres du Bureau politique de l’alliance des forces de progrès (Afp). Elle l’a exprimée hier dans un communiqué sanctionnant la rencontre hebdomadaire de cette instance sous la présidence de Moustapha Niasse, secrétaire général. Et les progressistes d’ajouter : « C’est dans ce contexte précis que le matraquage des esprits a commencé, pour inaugurer dans notre pays l’ère des modes de succession taillés sur mesure, au sommet de l'État ».
Et pour les partisans de Moustapha Niasse, « la préparation des élections législatives n’est qu’une étape dans l’exécution de ce projet ». Et cette formation politique poursuit son réquisitoire contre les desseins du régime libéral et de son chef pour mettre le doigt sur ce qu’il appelle « le dispositif de fraude » mise en place. Ils en donnent quelques exemples : « Un haut responsable zélé du PDS au Ministère de l’Intérieur, un fichier électoral piégé, une CENA et un CNRA dociles ». Du coup, l’Afp dénonce « une mise entre parenthèse de notre démocratie » avec des conséquences décrites comme catastrophiques sur le plan social. Le parti dénonce la spéculation foncière, la misère des populations, etc. Dans un autre registre, les progressistes ont déroulé leur programme pour le reste de l’année 2007 avec l’animation de la base par des dossiers économiques et sociaux qui épousent les priorités du Sénégal et les préoccupations des populations.
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