A quand la fin du bras de fer entre les travailleurs de l’hôpital Abass Ndao et leur direction ? Les premiers nommés ont, en effet, tenu un sit-in hier au cours duquel ils ont encore dénoncé leurs difficiles conditions de travail et réclamé le départ de l’administrateur de l’hôpital, Mourad Dièye.
Selon le site d’informations Nettali.com, Arona Diop, Coura Sow et compagnie ont même reçu un soutien de taille en la personne du leader des jeunes socialistes, Barthélemy Dias. Ce dernier en a profité, selon la source, pour encore indexer le régime actuel comme étant le responsable des maux de cette structure sanitaire. M. Dias de citer, le maire de Dakar, Pape Diop qu’il reproche d’être l’auteur de cette impasse que traverse l’hôpital Abass Ndao.
Il faut, en effet, dire que depuis pratiquement quatre années, ce sont les mêmes revendications qui reviennent à savoir, le «non paiement» des primes de motivation, le relèvement du niveau du plateau technique de l’hôpital, la réouverture de la morgue, l’achat d’une nouvelle ambulance, entre autres.
Ce tableau lugubre que les travailleurs de l’hôpital Abass Ndao ont encore dressé sur la place publique hier ne semble pas intéresser le maire de Dakar, qui avait annoncé, selon les travailleurs, sa démission du poste de président du Conseil d’administration. Une situation que les syndicalistes avaient dénoncé d’ailleurs.
Hier encore, Arona Diop et compagnie ont demandé «plus de considération et un respect» pour leur institution afin de permettre à celle-ci de jouer pleinement son rôle à l’instar d’autres établissements publics de santé. Lors de l’avant-dernière assemblée générale qu’ils ont tenue, ils avaient affiché une détermination à mener jusqu’au bout leur combat pour obtenir une satisfaction de leurs doléances.
Soutenus par des syndicalistes comme Mamadou Diouf, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes (Csa), les travailleurs appelaient à plus d’union. Les intervenants se prononçaient avec sarcasme à l’endroit de Mourad Dièye. Ce dernier de répondre qu’il est plus que jamais conforté dans son statut d’administrateur de l’hôpital et qu’il n’entendait nullement céder aux «chantages» et autres «provocations» des travailleurs de l’hôpital.
Aujourd’hui convaincu que «le régime de Wade ne comprend que le langage de la rue», Barthélémy Dias a suggéré aux travailleurs «de descendre dans la rue afin de se faire entendre.» Il s’est même porté candidat, selon la source, pour mener la guérilla et ainsi sortir cet hôpital de la précarité.
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