Commission « Orientations et Stratégies » interpelle et avise aussi bien l’opinion nationale qu’internationale sur le danger plus qu’imminent qui guette le Sénégal. Ceci, suite à la décision de Maître Abdoulaye Wade et ses partenaires du Front patriotique pour la défense de la République de braver l’interdiction préfectorale de manifester sur la voie publique. Une situation qui risquerait de faire basculer le pays dans la violence si toutefois les différents camps campent sur leurs positions.
Dans un communiqué transmis à Ferloo, les membres du M23 expriment leur profonde inquiétude liée aux conséquences sûrement dramatiques que cette éventuelle confrontation pourrait valoir à la stabilité et la sécurité du pays. Donc, compte tenu de notre rôle et mission de sentinelles et d’avant-gardistes, défenseurs des principes républicains et des droits humains, par devoir et obligation, lance-t-elle, un appel à l’ensemble des Sénégalais pour œuvrer à maintenir la paix sociale.
Cependant, cette de structure d’alerte déclare ne pas pouvoir cautionner que «la libération de M. Karim Wade, soit sur la base de « deal» ou d’entente entre le pouvoir et l’opposition ».
Selon la Commission, ce procédé porterait gravement atteinte à la Justice sénégalaise dans son intégrité morale ainsi qu’aux institutions de la République en général. Par ailleurs, il sera fait une porte ouverte à une fuite en avant pour tous les dossiers pendant en justice et qui sont d’une importance capitale pour les Sénégalais.
La Commission « Orientations et Stratégies » demande à Me Abdoulaye Wade de savoir raison gardée et de se comporter en républicain en laissant la justice faire son travail. Elle souligne dans la foulée, «d’innombrables incohérences et de parti pris dans le fonctionnement et la gestion des dossiers judiciaires (...) traités dans un obscurantisme total qui met en doute la bonne foi quant à l’équité et l’égalité des citoyens devant la justice».
Ainsi, la Commission exige à ce que le Président de la République Monsieur Macky Sall et son pouvoir, respectent les principes fondamentaux des droits humains et de l’égalité régis par nos lois et conférés par la Constitution du Sénégal.
Des droits inaliénables comme ceux à la marche, la parole, au sit-in et autres sont clairement consacrés par l’article 10 de la Constitution sénégalaise.
«Interdire systématiquement l’exercice de ces derniers à l’ayant droit, constituerait une violation, une incitation au désordre et la première caractéristique du trouble à l’ordre public », prévient-elle, avant d’ajouter «le chef de l’Etat, Macky Sall et son pouvoir seront considérés comme principaux responsables de tout ce qui procédera d’acte de répression ou de violation des droits de libres concitoyens.»
« Il est inadmissible et inacceptable que le même Macky Sall qui a revendiqué dans un passé récent ces mêmes droits, qui a fait plus de quatre mille (4000) kilomètres pour défendre aux côtés de François Hollande et la France le droit à l’expression, puisse aujourd’hui le priver à des citoyens Sénégalais, au risque d’hypothéquer la stabilité du pays et par là, installer le chaos ». (…)
9 Commentaires
Cheikhh
En Février, 2015 (21:39 PM)De la part de ton jeune frere
Mooo
En Février, 2015 (21:40 PM)Mdl
En Février, 2015 (21:56 PM)Birima Tfm
En Février, 2015 (22:15 PM)Sy
En Février, 2015 (23:17 PM)D un cote' vous appellez au calme et de l autre vous attisez le feu en rendant Macky coupable et responsable de la situation actuelle du pays.
Diop
En Février, 2015 (23:24 PM)Fippu
En Février, 2015 (00:34 AM)Maquis sale dafa khamoul ni Senegal doyalé si mom rek.
Saliou Dix
En Février, 2015 (01:11 AM)Jamm
En Février, 2015 (03:51 AM)Participer à la Discussion