48 heures, après l’attentat à la bonbonne au gaz au ministère de l’Elevage, le mystère plane toujours sur l’identité du ou des présumé(s) auteur(s) de cet acte qui a occasionné la destruction de quatre véhicules de marque 4X4.
PAR NETTALI
Le commissariat de Dieuppeul et la Division des investigations criminelles (Dic) qui ont en charge l’enquête, n’arrivent toujours pas à identifier et à arrêter le ou les présumé(s) auteur(s) de l’attentat survenu dans la nuit du 5 au 6 avril au ministère de l’Elevage que dirige Mme Oumou Khaïry Guèye Seck. Cela quarante-huit heures après cet acte qualifié de criminel. Les lenteurs dans l’enquête montrent que les services de sécurité n’ont rien vu venir de tel et ont été pris de court.
Cependant, l’attentat a été revendiqué par un groupe jusque-là inconnu et dénommé le Mouvement pour le respect du Sénégal (Mrs). Le Mrs qui porte des revendications politiques, réclame la mise en place d’un fichier électoral fiable, l’organisation d’élections transparentes, entre autres. Tout porte à croire compte tenu des lenteurs de l’enquête pour déterminer l’identité du ou des présumé(s) auteur(s) de l’attentat qu’il a été mené de main de maître.
Des pistes proches de l’enquête indiquent toutefois que la piste politique serait privilégiée, compte tenu du contexte tendu, après l’élection présidentielle qui consacre la victoire dès le premier tour du chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade après l’élection présidentielle du 25 février passé. Cependant, des attentats dans des contextes électoraux au Sénégal ne sont pas une nouveauté. L’on se souvient qu’à l’issue des élections de 1988 du temps du régime du Parti socialiste, où des violences avaient été notées, des attentats à la voiture piégée avaient été notés vers les quartiers de Castors et de Dieuppeul. A l’époque, les pistes de l’enquête avaient mené vers Pape Samba Mboup, actuel ministre conseiller spécial, chef de cabinet du président de la République et Clédor Sène, soupçonné d’être impliqué dans l’attentat qui a conduit à la mort de Me Babacar Sèye après les élections législatives de mai 1993. A l’époque de son assassinat, Me Babacar Sèye était le vice-président du Conseil constitutionnel.
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