Des étudiants africains inscrit régulièrement à l’Université Karabük de Turquie lancent un cri d’alarme sur leur situation. « Nous sommes environ 5000 étudiants africains au sein de l’université turque de la ville de Karabük qui compte l’une des plus fortes communautés d’étudiants africains dans ce pays », alerte Aïssatou Sow.
Reprise par L’Observateur celle-ci informe qu’ils sont environ 300 Sénégalais parmi ces pensionnaires africains.
Elle poursuit : « Nous vivons généralement en bonne entente avec les autochtones mais, certains adoptent parfois des attitudes assimilables à du racisme. Cela est souvent dû au fait sur la majorité d’entre eux n’ont jamais côtoyé autant d’Africains. »
La situation a pris de l’ampleur, s’inquiète le témoin. Qui décrit une cohabitation cauchemardesque : « Face à cette forte affluence, certains habitants de la localité ont commencé à considérer les étudiants africains que nous sommes comme une menace réelle mettant en danger leur vie. Certains vont même jusqu’à affirmer qu’ils (les Turcs) ne se sentent plus chez eux. Ils argumentent que les restaurants, cafés et autres lieux de détente sont constamment occupés par la communauté africaine. »
Sow craint le pire car affirme-t-elle : « La goutte d’eau qui a fait déborder le vase remonte au mois de mars dernier, précisément lors des élections municipales. A cette occasion, le Président Tayyip Erdogan avait prévu de visiter la localité. Les habitants, déjà méfiants à l’égard des Africains, ont saisi cette opportunité pour exprimer leurs préoccupations. »
Mais, soutient-elle, « les plus radicaux ont utilisé les réseaux sociaux comme arme. C’est ainsi qu’un individu a publié un post suscitant une vague d’indignation. Dans sa publication, il a révélé qu’un Nigérien aurait eu des relations sexuelles avec sa petite amie turque. Selon lui, la jeune fille aurait contracté le VIH/Sida. La communauté locale a organisé des manifestations pour exprimer leur rejet de (celle) africaine. »
Depuis lors, enchaîne la Sénégalaise, « les Africains sont pris pour cibles dans les rues et sont victimes d’insultes. »
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22 Commentaires
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il y a 2 semaines (09:02 AM)Ils n'ont qu'à limiter les inscriptions. Ces gens veulent le beurre et l'argent du beurre. Les étudiants payent pour tout, c'est pas gratuit.
Il faut aussi reconnaître que les africains ont une habitude de se concentrer sur un lieu comme des fourmis. Dès qu'un groupe s'installe, ils se déversent comme des abeilles et ça continue.
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il y a 2 semaines (09:26 AM)C'est le moment de défendre nos étudiants plutot que de les enfocer.
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il y a 2 semaines (09:52 AM)Reply_author
il y a 2 semaines (10:05 AM)Je suis sénégalais à l'extérieur et il faut que l'on apprenne à s'intégrer aux autres. On veut avoir le même mode de vie qu'au Senegal alors qu'on est chez autrui. Par la suite , nous voulons que les autres fassent de même (ex: les guinéens). Les populations locales vont se sentir menacées. L'immigration quelque soit la raison c'est donnant donnant sans perdre ses valeurs
Wa salam
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il y a 2 semaines (10:07 AM)Ahuri
il y a 2 semaines (09:24 AM)Sn
il y a 2 semaines (09:59 AM)Reply_author
il y a 2 semaines (10:08 AM)cela relève plus du tourisme et du gaspillage des deniers publics.
de nos jours on peut rester chez soi et se former voire s'inscrire à toutes les universités qu'on veut. poyr les métiers requérants de la pratique comme la chirurgie on peut faire venir un expert pour nous former à prendre la main. Cela coûte moins cher à l'état que d'investir à perte car 90% de ces étudiants ne reviendront pas.
je mettrai fin à ce gaspillage et à ce non-sens.
je mettrai en place des filières utiles dans les universités et pas des trucs extravagants
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il y a 2 semaines (10:12 AM)Restez chez vous ! On souffrira d'autre chose mais pas du racisme 😁😁😁😁
#popov.patinvoh
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il y a 2 semaines (17:59 PM)Reply_author
il y a 2 semaines (17:59 PM)#bebert.de.lyon
L’historien M’hamed Oualdi analyse, dans un entretien au « Monde », les différentes formes d’esclavage qui ont prévalu dans le monde arabo-musulman jusqu’à son abolition à partir du XIXᵉ siècle, sous la pression des colonialismes européens en plein essor.
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il y a 2 semaines (18:02 PM)Reply_author
il y a 2 semaines (18:02 PM)Cette interrogation sur la mémoire renvoie à la question du silence, du tabou et du trauma. A ce sujet, il faut éviter les constats paresseux : le silence et la gêne sont perceptibles mais, contrairement à ce que ressasse le cliché, ils ne sont pas absolus. Je cite dans mon livre un certain nombre de productions – des romans et des recherches en langues non européennes – qui démentent l’idée selon laquelle ce passé esclavagiste n’aurait suscité aucun intérêt dans les mondes musulmans. Certes, ces productions ne s’adressent pas au grand public – il ne s’agit pas de séries télévisées –, mais il y a bien un changement qui s’amorce dans ce domaine.
Faye Niokhor
il y a 2 semaines (17:34 PM)Exemples
il y a 2 semaines (20:11 PM)Participer à la Discussion