La visite historique du Roi Salmane d'Arabie Saoudite en Russie a été entâchée d'un petit moment cocasse à la descente de l'avion. L'escalator destiné à déposer sa majesté sur le tarmac de l'aéroport de Moscou est tombé en panne, au grand désarroi de l'illustre visiteur du Kremlin. La visite remonte au 5 octobre dernier, mais les images insolites en préambule de ce sommet historique nous avaient échappé. Pour la première fois de son histoire, l'Arabie Saoudite s'est rendue en Russie pour tenter d'accorder leurs points de vue discordants, sur la Syrie et le Yémen notamment.
Une rencontre cruciale pour la géopolitique au Moyen-Orient pour laquelle le Roi Salmane a emmené dans ses bagages une délégation de 1.000 personnes, dont 100 chefs d'entreprises. Mais le sérieux de ce déplacement s'est retrouvé quelque peu contrarié par un souci technique à la descente de l'avion du souverain arabe. Ce dernier s'est retrouvé immobilisé après l'arrêt soudain de l'escalator censé le poser sur le tarmac de l'aéroport de Moscou.
Un moment de solitude renforcé par les hésitations du Roi qui semble avoir eu besoin d'un temps de réflexion pour se rappeler quel pied mettre devant l'autre pour descendre l'édifice. Après cette lente mise en marche, il a réussi à rejoindre l'ascenseur qui, lui, n'a rencontré aucun problème pour lui permettre d'enfin rejoindre ses hôtes. Accords commerciaux, test politique Cette anecdote ne doit toutefois pas masquer les réels enjeux de cette rencontre au cours de laquelle les deux pays ont signé 14 accords de coopération, avec, notamment, la vente prévue du système anti-missile russe S-400.
Par ailleurs, ce sommet comporte également une dimension politique: tester la solidité des alliances Russo-iranienne et Américano- saoudienne. Malgré son opposition à Poutine sur les conflits en Syrie et au Yemen, Ryad souhaite le voir tenter d'infléchir les ambitions iraniennes et accepter d'envisager une transition du régime à Damas. En contre-partie, Moscou aimerait pousser l'Arabie Saoudite à faire pression sur les groupes de rebelles syriens qu'elle finance.
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