Des armoires remplies de vêtements qui prennent feu , toutes seules ! On se croirait dans un conte de fées. Mais c’est la réalité qui défraie la chronique, ces temps-ci, à Guédiawaye.
Incroyable, mais vrai. Des armoires fermées à clé qui dégagent de la fumée , puis s’enflamment. C’est ce fait mystérieux qui s’est invité dans le quotidien des populations des quartiers Cheikh Wade et Cité Diougkom, sis à Guédiawaye. En effet, des feux se sont déclarés vers les coups de six (6) heures du matin , samedi dernier, et de manière simultanée , dans deux (2) maisons qui se trouvent dans ces populeux quartiers précités. Les dames , Madame Diallo du quartier Cité Diougkom , villa numéro quatre cent quarante et un (441), Mboude six (6) et Adama Thiam , qui habite au quartier Cheikh Wade , à la villa numéro quatre cent soixante-dix (470) sont victimes de ces incendies étranges. Adama Thiam, quant à elle, a reçu à sept (7) reprises la visite de ces incendies mystérieux. En l’espace de cinq (5) mois. Les premières flammes se sont déclarées chez elle , à la fin du mois de Juillet. Madame Thiam en a, ainsi, payé un lourd tribut. « Tous mes biens se sont enflammés .Mes deux (2) armoires, mon téléviseur et tous mes habits sont partis en flammes » , laisse-t-elle entendre. Et d’ajouter qu’elle ne sait plus à quel saint se fier. Du fait, Madame Thiam pour se « débarrasser » de ces incendies surnaturels , a fait tous les sacrifices qui lui ont été recommandés par les marabouts. Moussa Konaté , témoin oculaire des faits , confirme : « On a immolé un (1) mouton, des coqs , et préparé de la bouillie pour les enfants. On a même fait le récital du coran , sans compter les prières des Imams ». Avec ces dépenses , Madame Thiam « a donné tout ce qu’elle avait comme moyen aux marabouts ». Mais le constat reste le même, les incendies continuent de se déclarer. C’est pourquoi , elle sollicite l’aide de bonnes volontés. « Un soutien moral ou financier » , ou encore des conseils , qui pourront l’éloigner de ces « feux surnaturels , seraient les bienvenus ». En attendant de trouver une solution à cette situation grave , les populations de Guédiawaye sont au fond de la psychose.
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