-NAIROBI-Les chefs d'entreprise africains restent "optimistes" sur leurs perspectives de croissance, malgré un environnement économique encore structurellement instable, a affirmé jeudi le groupe d'audit et de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC). Les chefs d'entreprise africains restent "optimistes" sur leurs perspectives de croissance, malgré un environnement économique encore structurellement instable, a affirmé jeudi le groupe d'audit et de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC).
"Les chefs d'entreprise en Afrique sont davantage positifs sur leurs propres capacités à créer de la croissance et sur les perspectives de l'économie maintenant qu'ils sortent de la crise financière mondiale", explique Suresh Kana, associée chez PwC. "En général, ils sont davantage confiants dans la croissance de leurs propres entreprises que dans les perspectives de l'industrie en général", poursuit PcW dans un communiqué présentant les résultats de l'étude "Africa Business Agenda", réalisée à partir d'informations collectées auprès de 260 chefs d'entreprises africains.
Les responsables interrogés restent cependant préoccupés par le manque de réactivité des gouvernements africains face aux obstacles qu'ils rencontrent tous les jours. Ils s'inquiètent notamment de lourdeurs bureaucratiques, de taux de changes volatiles, de l'endettement ou des déficits budgétaires de leurs pays ou encore de problèmes d'infrastructures. "Faire des affaires sur le continent peut être une expérience décourageante pour n'importe quelle entreprise, car (ces entreprises) font face à une myriade d'incertitudes et de défis", commente encore Suresh Kana. Mais nombre d'entre elles "s'adaptent rapidement, surmontant nombre de ces défis" et faisant de l'Afrique "la prochaine frontière de croissance".
-ABIDJAN-La
Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM, basée à Abidjan) a clôturé sa
séance du jeudi 11 septembre 2014 en légère hausse par rapport à la séance
précédente. L’indice BRVM 10 est passé de 262,98 à 263,02 points, soit une
progression de 0,02%. L’indice BRVM Composite, pour sa part, a gagné 0,21% à
249,09 points contre 248,56 précédemment. La valeur des transactions s’est
établie à 744,02 millions de FCFA contre 412,62 millions de FCFA, mercredi. La
capitalisation boursière du marché des actions se chiffre à 6047,98 milliards
de FCFA. Celle du marché obligataire s’élève à 1 259,27 milliards de FCFA. Le
titre le plus actif en volume est Ecobank Transnational Incorporated TG avec
147 405 actions échangées. Le titre le plus actif en valeur est SONATEL SN avec
148,16 millions de FCFA de transactions.
-NEW YORK-Wall
Street a fini sur une note de stabilité jeudi, soutenue en fin de séance par un
rebond des valeurs pétrolières qui ont suivi les cours du brut à la hausse.
L'indice Dow Jones a cédé 0,12% à 17'049 points. Le Standard & Poor's 500,
indice de référence des gérants américains, a gagné 0,09% à 1997,45 points. Le
Nasdaq Composite a avancé de 0,12% à 4591,81 points. Le début de séance avait
été marqué par un courant de prises de bénéfice, déclenché par l'annonce
inattendue d'une hausse des inscriptions au chômage la semaine dernière. Pour
beaucoup d'analystes toutefois, la tendance de fond reste positive et une
correction majeure n'est pas en vue. "Du point de vue des fondamentaux,
tant les profits, les dividendes que le commerce mondial sont à des niveaux historiques,
le marché devrait donc poursuivre sa marche en avant sur le plus long
terme", estime Tim Courtney, directeur des investissements chez Exencial
Wealth Advisors à Oklahoma City.
"Le principal motif d'inquiétude du marché, c'est de savoir quand la Fed relèvera
ses taux mais avec les chiffres mitigés de l'emploi, elle peut attendre
tranquillement l'an prochain", a estimé M. Courtney. Les prises de
bénéfice ont fait baisser les valeurs de l'énergie le matin, pour la quatrième
séance consécutive, mais elles se sont reprises en fin de séance, dans le
sillage du brut léger américain qui regagnait 1,7% à la clôture. Exxon Mobil,
en baisse une bonne partie de la séance, a pu clôturer en hausse de 0,22%.
Parmi les valeurs en vue, le chimiste de spécialités Taminco s'est adjugé 9,76%
après l'annonce d'une OPA de 2,8 milliards de dollars d'Eastman Chemical,
s'alignant ainsi sur le prix proposé de 26 dollars par action.
-OUAGADOUGOU-Le
gouvernement burkinabé a réalisé un taux de 38,6% pour la mobilisation des
ressources de l’Etat, au premier semestre de 2014, selon le ministère de
l’Economie et des Finances. Cette situation d'exécution du budget de l'Etat
2014 au 30 juin 2014 révèle que pour une prévision annuelle révisée de 1 855
milliards de francs CFA, le niveau de mobilisation des ressources de l'Etat
s'établit à 717,76 milliards de francs CFA, soit un taux de réalisation de
38,6% contre 709,21 milliards de francs CFA à la même période en 2013. Les
recettes propres connaissent une nette régression dans leur mobilisation de
18,8 milliards de francs CFA par rapport à 2013.
-DAKAR-Onze
dirigeants d'entreprises internationales installées en Afrique de l'Ouest en
appellent à la communauté internationale, souhaitant un effort global plus
important et mieux coordonné et une levée des interdictions de voyager. Ils s'appellent John Kavanagh, Lakshmi
Mittal, David Reading, Bob Jones, David Rothschild, Dan
Betts, Stephen J.J. Letwin, Graeme Hossie, Tony Carr, Gary Goldberg,
Mark Bristow, et pèsent quelques milliards. Issus pour l'essentiel du
monde minier, ces grands patrons ont décidé de pousser un cri d'alame à
l'intention de la communauté internationale. Selon l'OMS, près de 4 000
personnes ont été infectées par Ebola depuis le début de l'année,et plus de 2
000 ont succombé, essentiellement dans trois pays : Guinée, Liberia et Sierra
Leone. Ces grands patrons se disent "concernés par l'impact du virus
Ebola sur les économies des pays affectés et sur le bien-être des
populations, qui est aggravée par les décisions prises et les actions qui
affectent les mouvements et le commerce dans la région", selon un
communiqué rendu public le 8 septembre par Randgold, une compagnie minière
active en Afrique de l'Ouest. Tous appellent à un effort mondial plus
large et mieux coordonnée. "La communauté internationale a une expérience
forte pour répondre aux catastrophes naturelles comme les ouragans ou les
tremblements de terre. Nous avons besoin d'un niveau similaire de détermination
pour lutter contre une épidémie qui pourrait causer beaucoup de tort à cette
région".
-PARIS-
L'Agence française de développement a levé 1 mrd EUR à l'occasion de sa
première émission d'obligations climat ("Climate bond") en France,
selon un communiqué publié jeudi. L'émission, d'une maturité de 10 ans, a été
réalisée avec un coupon de 1,375% et un quart des investisseurs (27%) étaient
français. Ces obligations climat sont destinées à financer des projets de
développement dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique.
"Aujourd'hui, l'aide au développement et son financement doivent jouer un
rôle incitatif dans la mobilisation des financements en faveur de la lutte
contre le dérèglement climatique", a souligné Pierre Forestier,
responsable de la division "Changement climatique" au sein de l'AFD,
un établissement public.
Outre les obligations climat, des obligations vertes ("Green bonds")
sont également émises sur les marchés pour des projets censés apporter un
bénéfice environnemental ou social. En mai, l'agence de notation Standard &
Poor's avait estimé que ce marché pourrait doubler pour peser environ 20 mrd
USD en 2014.
-PARIS-
Les Bourses européennes ont fini principalement dans le rouge jeudi sur fond de
tensions entre l'Europe et la Russie et en l'absence d'indicateurs majeurs
susceptibles de relancer les marchés. L'UE a annoncé des sanctions économiques
renforcées contre Moscou qui doivent être publiées vendredi. La Russie a de son
coté menacé peu après de prendre de nouvelles mesures de rétorsion contre les
pays occidentaux qui la sanctionnent pour son attitude envers l'Ukraine.
L'ouverture en baisse de Wall Street a également pesé sur le marché.
L'Eurostoxx 50 a cédé 0,20%
A Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 0,22% à 4440,90 pts. Parmi les
valeurs, Air France-KLM a pris 1,90% à 8,63 euros. Le groupe table sur une
croissance de sa rentabilité opérationnelle de 8 à 10% par an de 2013 à 2017.
Orange a été soutenu (+2,18% à 11,72 euros) par une note de JPMorgan, qui a
sanctionné en revanche Vinci (-1,65% à 46,26 euros). Plusieurs valeurs
dépendant de la conjoncture ont pâti des difficultés du marché, à l'image de
Michelin (-2,79% à 80,90 euros) et Saint-Gobain (-2,04% à 27,52 euros).
Tarkett, valeur très exposée à la Russie, a été pénalisé (-3,89% à 23,33
euros). Elior a gagné 7,07% à 13,18 euros après avoir confirmé ses
objectifs pour l'exercice en cours.
Londres a fini en repli de 0,45%, l'indice FTSE-100 abandonnant 30,49 points
à 6799,62 points. Parmi les minières, Fresnillo a diminué de 2,73% à 819
pence, Randgold de 1,34% à 4652 pence, Anglo American de 1,29% à 1.495 pence et
Rio Tinto de 0,34% à 3204 pence. Plusieurs chaînes de supermarchés ont perdu du
terrain. Tesco a baissé de 0,73% à 230,2 pence, Sainsbury de 1,31% à 285,3
pence et Marks and Spencer de 1,23% à 425,7 pence. Parmi les banques, RBS a
rebondi de 1,11% à 346 pence et Lloyds a repris 1,16% à 74,08 pence. L'assureur
Standard Life a grimpé de son côté de 1,47% à 413,4 pence.
L'indice Dax de la Bourse de Francfort a perdu 0,09% à 9691,28 points et le
MDax des valeurs moyennes a cédé 0,12% à 16'146,88 points. Le fabricant de
matériaux de construction HeidelbergCement (-2,42% à 57,17 euros), très présent
en Russie, a terminé lanterne rouge, tout comme le groupe de distribution Metro
(-2,50% à 27,13 euros) coté sur le MDax et qui a grandes ambitions sur le
marché russe. Les valeurs automobiles ont également perdu du terrain, à
l'exception de Volkswagen (+0,20% à 176,3 euros). BMW a abandonné 0,37% à 90
euros et Daimler 0,75% à 63,21 euros.
L'équipementier automobile Continental a reculé de 0,30% à 166,05 euros.
A Milan, l'indice FTSE Mib a reculé de 0,23% à 21'092 points.
Tenaris a réalisé la plus forte hausse de la séance avec +2,92% à 17,63 euros,
suivi par Finmeccanica qui a gagné 1,69% à 7,52 euros. Fiat, dont le patron
Sergio Marchionne a annoncé mercredi qu'il sera, à partir du 13 octobre,
également président de Ferrari, gagne 1,53% à 7,96 euros. La lanterne rouge de
l'indice, A2A, a perdu 2,49% à 0,841 euro, suivie par Mediobanca qui a
abandonné 1,82% à 7 euros. Le géant pétrolier ENI, dont le patron est visé par
une enquête pour corruption, a baissé de 1,05% à 18,87 euros.
La Bourse de Bruxelles a continué à perdre du terrain, cédant 0,28%, à
3175,42 points. Les valeurs du secteur de l'immobilier ont encore fait partie
des principales baisses: le groupe Cofinimmo a perdu 1,42%, à 89,32 euros, et
Befimmo 0,71%, à 60,45 euros. Parmi les autres baisses notables, l'assureur
Ageas a abandonné 1,26%, à 25,03 euros, le groupe de services automobiles
D'Ieteren 1,08%, à 31,15 euros, et les groupes de distribution Colruyt 1,17%, à
36,32 euros, et Delhaize 0,90%, à 52,67 euros.
Madrid a reculé de 0,47%, à 10'886,3 points. L'action de la banque
Santander, première en zone euro par la capitalisation, a peu souffert après le
décès de son président Emilio Botin la veille et la nomination de sa fille, Ana
Patricia, pour lui succéder: le titre a perdu 0,64%, à 7,651 euros. Les autres
grandes banques espagnoles aussi ont fini dans le rouge: BBVA a terminé en
baisse de 0,31%, à 9,609 euros et CaixaBank a perdu 0,13%, à 4,775 euros.
A Amsterdam, L'indice AEX a reculé de 0,22% à 418,01 points. La baisse
la plus importante a été enregistrée par le fabricant d'engrais OCI, qui a cédé
2,44% à 25,96 euros. A la hausse, le groupe de télécoms Ziggo a gagné 2,35% à
36,22 euros.
Le PSI 20 de la Bourse de Lisbonne a clôturé de son coté en légère hausse de
0,02% à 5922,06 points, tiré par les résultats de l'opérateur historique
Portugal Telecom (PT).
PT a rebondi de 4,03% à 1,73 euro après deux séances consécutives de
baisse, trois jours après le feu vert donné par ses actionnaires aux nouveaux
termes de la fusion avec l'opérateur brésilien Oi. Poids lourd de la place
portugaise, le géant de la grande distribution Jeronimo Martins a quant à lui
réalisé la plus mauvaise séance, perdant 2,11% à 9,69 euros.
Hors PSI-20, le titre Espirito Santo Saude, branche santé du groupe Espirito
Santo, a grimpé de 3,72% à 4,55 euros, après l'annonce jeudi d'une OPA du
groupe Mello, concurrente à celle groupe mexicain Angeles.
La Bourse suisse a elle aussi légèrement progressé, le SMI prenant 0,15% à
8829,01 points au terme d'une séance sans grandes impulsions. Roche, un des
poids lourds de l'indice, a grimpé de 1,32% à 275,30 francs, alors que les
valeurs de la santé ont donné le ton. Le laboratoire Actelion a également
progressé de 0,91% à 110,70 francs. Le géant pharmaceutique Novartis s'est
quant à lui apprécié de 0,23% à 88,15 francs. Le cimentier Holcim a en revanche
perdu de 1,02% à 72,50 francs tandis que SGS, le spécialiste de l'inspection de
la certification de produits, s'est replié 0,83% à 2.036 francs. Swatch Group a
quant à lui continué sa chute, reculant de 0,83% à 487,60 francs.
-LONDRES-
Les cours du pétrole divergeaient jeudi en fin d'échanges européens, le WTI
essayant de rebondir tandis que le Brent restait plombé par des craintes sur la
demande ravivées par le dernier rapport mensuel de l'Agence internationale de
l'Énergie (AIE). Vers 16H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour
livraison en octobre valait 97,44 dollars sur l'Intercontinental Exchange
(ICE) de Londres, en baisse de 60 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Vers 11H20 GMT, le Brent a chuté jusqu'à 96,72 dollars le baril, son plus bas
niveau depuis le 2 juillet 2012. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex),
le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 30 cents, à
91,97 dollars. Vers 11H20 GMT, le WTI a chuté jusqu'à 90,43 dollars, son niveau
le plus faible depuis le 1er mai 2013. Les prix du pétrole ont continué leur
chute à cause de l'abondance de l'offre et du ralentissement de la croissance
de la demande, expliquait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets. Les
cours du brut ne cessent de dégringoler depuis mi-juin, en raison d'une conjonction
de facteurs baissiers et de l'absence de réelles perturbations des
approvisionnements dans les zones touchées par des conflits.
Le Brent, qui a franchi lundi la barre des 100 dollars pour la première fois
depuis fin juin 2013, est ainsi tombé jeudi à son plus bas niveau depuis plus
de deux ans. Le repli des prix du baril de pétrole a toutes les chances de se
poursuivre dans les prochains mois, au regard (...) de l'évolution de la
demande, prévenait Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque.
Dans son rapport mensuel publié jeudi, l'AIE a revu en baisse ses prévisions de
croissance de la demande mondiale de brut pour cette année et la suivante. Elle
table maintenant sur une demande planétaire d'or noir de 92,6 millions de
barils par jour (mbj) en 2014 puis de 93,8 mbj en 2015. La veille,
l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait également revu en
légère baisse ses prévisions de demande pour 2014 et 2015, citant une
croissance plus faible qu'attendue dans les pays de l'OCDE.
1 Commentaires
Copa
En Septembre, 2014 (00:34 AM)Participer à la Discussion