La géographie du capital des blocs « Rufisque offshore », « Sangomar offshore » et « Sangomar offshore profond » n’a pas encore changé. ConocoPhilips, qui détient 35% des droits aux côtés de Cairn (40%), Far (15%) et Petrosen (10%), souhaite céder ceux-ci à Woodside. Mais l’État n’a pas encore donné sa bénédiction.
Woodside Energy est-il allé trop vite en besogne ? Le 31 octobre dernier, l’opérateur australien annonçait, à la bourse de Sidney, avoir finalisé le rachat des droits du groupe américain ConocoPhilips sur les blocs pétroliers « Rufisque offshore », « Sangomar offshore profond » et « Sangomar offshore », soit 35%. Il fixait le montant de la transaction à 350 millions de dollars (210 milliards de francs CFA) auxquels devaient s’ajouter 90 millions de dollars (54 milliards de francs CFA) d’ajustements complémentaires.
Cette annonce avait provoqué une vive réaction de Far Limited, l’autre opérateur australien qui détient 15% des droits en question. Dans un communiqué portant la signature de sa directrice générale, Cath Norman, Far indiquait « qu’un avis de droit de préemption valable n’a pas été délivré par (ConocoPhilips) à ses partenaires » avant de laisser entendre que l’État du Sénégal qui, à travers Petrosen, détient 10% des blocs, n’a pas encore donné son aval.
Des sources contactées par SeneWeb soutiennent que Far a raison. « Woodside a annoncé un accord qui n’existe pas encore, corrige l’un de nos interlocuteurs. Les parties sont en train de négocier. L’État leur a demandé de trouver un terrain d’entente. Si un accord avait été trouvé, l’État l’aurait annoncé. »
Parcours du combattant
Plusieurs étapes sont à franchir avant un tel accord. Lorsqu’un détenteur de droits (ConacoPhilips, en l’occurrence) souhaite céder ses parts, il formule son intention en en informant ses partenaires et en mettant à leur disposition tous les documents y relatifs (offre de cession reçue d’une autre compagnie, documents techniques, etc.). En plus,l’Accord d’Association définissant les relations entre les parties prenantes lui impose de proposer les droits à céder d’abord à ses partenaires.
Ces derniers ont 30 jours pour se décider. Si l’un d’entre eux choisit d’exercer son droit de préemption, il peut automatiquement acheter l’équivalent des parts qu’il possède au moment de la cession, voire davantage si les autres partenaires ne veulent pas des droits restants. Dans le cas contraire, le cessionnaire peut recourir à d’autres sociétés. Lesquelles devront chacune, en cas d’accord, fournir au gouvernement toutes les informations relatives à leurs capacités techniques et financières, notamment.
Cette étape franchie, l’État vérifie la conformité des informations mises à sa disposition. Et si tout est en règle, le ministre de l’Énergie prend un arrêté pour valider la transaction. Ensuite, dernière étape, le décret réglementant la cession des blocs en question est réactualisé. Un vrai parcours du combattant.
Incontournable Far
« Tout cela n’a pas encore été fait », souffle un conseiller à la Primature contacté par SeneWeb. « Woodside a peut-être fait exprès de faire cette annonce pour mettre la pression sur ses interlocuteurs dans le cadre des négociations », croit savoir un cadre de Petrosen ayant requis l’anonymat.
Rufisque offshore, Sangomar offshore et Sangomar offshore profond sont à ce jour détenus par Cairn (40%), ConocoPhilips (35%), Far (15%) et Petrosen (10%). On apprend que lorsque ConocoPhilips a décidé de céder ses droits, Cairn aurait clairement indiqué qu’il n’était pas intéressé. L’on sait déjà que Petrosen, ne participant pas à l’’investissement en phase exploration, ne pourra pas préempter. Donc, dans le capital des trois blocs, seul Far est en position de racheter tout ou partie des droits à céder. Ce qui oblige ConocoPhilips à discuter avec lui.
15 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2016 (07:07 AM)pas de démenti à sonko, à l opposition
Mansawali Niani Soninkara 2016
En Novembre, 2016 (07:09 AM)EN TOUTE CHOSE DE LA VIE DES FAITS OU DES IDÉES QUI
LES SOUTIENNENT LA "BENEDICT ION" EST ICI UN ACTE DE
RESPONSABILITÉ DE LA FOI COMME DE LA VÉRITÉ ! POUR
AINSI DIRE OU REDIRE QU’APRÈS TOUT CE QUI A ETE DIT
OU FAIT SOUS LE PRÉTEXTE USUEL DE NOTRE POLITIQUE
PETROLIERE NOUS NE POUVONS QUE FAIRE ICI CONFIANCE
ABSOLU A LA CONSCIENCE RESPONSABLE DE NOTRE ÉTAT
Anonyme
En Novembre, 2016 (07:14 AM)Opep
En Novembre, 2016 (08:37 AM)Anonyme55
En Novembre, 2016 (08:54 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (09:40 AM)sénégalais mo niak fayda!!! on ne doit pas se laisser faire
Revoila Le Petrole
En Novembre, 2016 (09:54 AM)Au fait j'ai constaté que depuis la plainte de Franck TIMIS, on entend plus les hâbleurs professionnels. Celà montre le "courage" des SONKO and Cie.
C'est facile d'insulter l'Etat et ses représentants, mais un privé NON car il vous colle un procès au cul et vous êtes cuits.
Anonyme
En Novembre, 2016 (10:25 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (10:38 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (11:27 AM)certains ne voudraient pas qu on en parle, tant pis
raw material, war material
tous ces politiciens sont logés , nourris, habillés, soignés, entretenus aux frais du contribuable senegalais
Sonko Mbaye Act
En Novembre, 2016 (11:31 AM)Mais où est Abdoul Mbaye ?
Mais où est Abdoul Mbaye ?
Mais où est Abdoul Mbaye
Mais où est Abdoul Mbaye
Anonyme
En Novembre, 2016 (12:37 PM)Nous sommes confrontés à la plus grande menace internationale contre nos familles, nos enfants, la santé et la moralité, dans l’histoire de l’Organisation des Nations-Unies. Cette menace aura une incidence directe sur nos nations, et elle exige une action immédiate.
Un bureau de l’ONU du médiateur pour l’agenda homosexuel a été créé en Juin dernier. Il a déjà été rempli par un militant radical des « droits » des homosexuels. Ce bureau va effectuer des enquêtes et des investigations intrusives. Il créera des obligations pour les Etats, en vertu du droit international. Il va les forcer à abandonner leurs lois protégeant nos familles et nos enfants. Il exigera que les pays favorisent, à la place l’autonomie sexuelle, l’homosexualité et la transsexualité, le tout sous prétexte de promouvoir les droits de l’homme.
Signez cette pétition pour empêcher LGBT et l’ONU de détruire nos enfants
http://www.citizengo.org/fr/fm/37963-lagenda-homosexuel-na-rien-faire-lonu
Le non-respect des directives de la communauté LGBT se traduira par une pression internationale accrue, le mépris et la dérision, voire par des menaces directes sur les aides de première nécessité. Vous trouverez davantage d’information (en anglais) dans l’article ci-dessous.
Nous avons l’occasion de supprimer le nouveau bureau de LGBT au cours de l’Assemblée générale en Novembre. Cela a déjà été fait par le passé. Il est possible et réalisable de stopper l’agenda homosexuel aux Nations Unies. Et, il est nécessaire de protéger la famille et nos enfants. Mais pour cela, nous devons nous unir pour y parvenir. Au-delà de nos petites divergences.
Certains pays craignent que de s’opposer à LGBT conduira à une confrontation avec les États-Unis, l’Union européenne, et d’autres pays riches et puissants ; et que cela aura des répercussions négatives pour eux, à l’échelle nationale et même personnellement.
Signez cette pétition pour empêcher LGBT et l’ONU de détruire nos enfants
http://www.citizengo.org/fr/fm/37963-lagenda-homosexuel-na-rien-faire-lonu
Mais providentiellement, les pays africains qui savent mieux que les occidentaux ce qu’est une famille, ont la possibilité de proposer une motion à l’Assemblée générale afin de supprimer le nouveau bureau LGBT. Tous les croyants et les gens de bonne volonté doivent se lever maintenant et nous devons les encourager à agir pour leur propre bien, contre le « régime » agressif et intolérant qu’est LGBT international. Nous avons besoin de votre aide pour faire en sorte que les chefs religieux, les politiciens et les diplomates suppriment ce nouveau bureau afin de protéger la famille et nos enfants.
Signez cette pétition pour empêcher LGBT et l’ONU de détruire nos enfants
http://www.citizengo.org/fr/fm/37963-lagenda-homosexuel-na-rien-faire-lonu
Stéphane Duté et toute l’équipe de CitizenGO
Article à lire (en anglais)
https://c-fam.org/friday_fax/un-appoints-global-lgbt-ombudsman-nations-push-back/
PS : Mise à jour du 13 novembre 2016
Nous recevons beaucoup de commentaires positifs sur cette pétition que j’ai adressée, il y a dix jours, aux pays d’Afrique. Elle fonctionne très bien et nous vous en remercions. Mais nous avons besoin de davantage de signatures que le vote est imminent. Enfin, des nouvelles positives de l’ONU ! Les pays africains se réunissent pour rejeter la résolution 32/2 du Conseil des droits de l’Homme proposée à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Cette résolution est la pire menace internationale pour la famille dans l’histoire des Nations-Unies et les dirigeants des pays concernés l’ont découvert grâce à cette pétition.
Merci de nous aider à atteindre notre objectif de 100 000 signatures d’ici la fin de la semaine prochaine. Nous enverrons cette pétition à plus de 104 Etats membres. Veuillez signer et partager cette pétition avec vos amis et votre famille immédiatement, et particulièrement dans les pays suivants dont nous attendons le vote :
Antigua & Barbuda (près de la Guadeloupe), la Barbade, la Dominique, L’île de la Grenade, la Guyana, la Jamaïque, Saint Kitts & Nevis, Sainte Lucie, Saint Vincent, les Iles Grenadines, la République de Trinité-et-Tobago.
Johnstone
En Novembre, 2016 (13:51 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (14:48 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (17:48 PM)Xana, le pétrole est devenu trop puant pour eux?
Ou peut être plus assez buzzant!!!
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