Yaya Jammeh a surpris tout le monde en acceptant sa défaite face à Adama Barrow, vainqueur de la présidentielle gambienne. D’autant que le président sortant a félicité son adversaire par téléphone avant la proclamation des résultats provisoires.
Depuis, les commentaires vont bon train. Les conjectures sur les vraies raisons qui ont poussé le futur ex-chef de l’État gambien à respecter le verdict des urnes, aussi.
En vérité, Jammeh a agi moins par fair-play que parce qu’il n’avait pas le choix. Jeudi 1 décembre vers 22 heures, sept heures après la fermeture des bureaux de vote, il tente à plusieurs reprises de joindre le président de la commission électorale pour avoir les premières tendances. En vain. Ce dernier, croit savoir une source gambienne, se gardait de la prendre sans doute pour éviter d’être influencé.
Jammeh réussit finalement à le joindre en passant par le ministre de l’Intérieur. L’organisateur des élections lui fait comprendre que les carottes étaient cuites et qu’il comptait donner les résultats le lendemain, après la prière de la mi-journée.
Le jour j, Jammeh et le ministre de l’Intérieur tentent à plusieurs reprises d’entrer en contact avec le patron de la commission électorale. Ce dernier ne se signale pas. Comprenant que la victoire de Barrow allait être proclamée, le président sortant prend les devants ; il appelle son adversaire et le félicite.
Jammeh était donc forcé d’être fair-play. D’autant que, confie un membre des services de renseignements gambiens, « une force expéditionnaire actionnée par la communauté internationale était prête à remettre le pouvoir au vainqueur », comme en Côte d’Ivoire en 2010.
La même source est catégorique : « Je suis convaincu que si le Président Jammeh savait que le peuple allait voter massivement pour Adama Barrow, il n'aurait jamais organisé des élections transparentes car il tenait vraiment à son pouvoir. »
(Source : Le Témoin)
18 Commentaires
Mansawamo Walimansa Senegambia
En Décembre, 2016 (07:52 AM)TOUS CE QUE NOUS AVONS COMPRIS DE CETTE NOBLE &
MAGNIFIQUE ALTERNANCE POLITIQUE ET DEMOCRATIQUE
QUI VIENT DE SE FAIRE VOTER PAR LE PEUPLE GAMBIEN
EST QUE LE PRESIDENT YAYA JAMMEH VIENT DE SORTIR
PAR LA GRANDE PORTE LA TETE HAUTE SOUS NOTRE CIEL
Anonyme
En Décembre, 2016 (07:58 AM)Se concentrer sur le pont à construire.
Anonyme
En Décembre, 2016 (08:22 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (08:58 AM)Lamine Golo
En Décembre, 2016 (09:15 AM)Au début, il, Yaya Jammeh a refusé de concéder la défaite et menaçait le président de la CEI. Mais y avait quelques-uns de ses soldats ''sa garde rapprochée'' qui se sont opposées, et ils étaient prêts à le lâcher pour protéger le président de la CEI tout au long de la période de comptage.
Le président de la CEI a dû appeler l'ambassade américaine à Banjul pour lui expliquer que Jammeh avait perdu les élections et menaçait sa vie. C'est la raison pour laquelle les annonces de résultats ont été retardées.
L'ambassade des États-Unis a dû appeler le président Buhari du Nigeria, l'ancien président Obasanjo et l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Annan pour l'emporter sur les résultats. Il se montrait encore difficile à casser, mais Kofi Annan insista et lui assura que sa sécurité serait assurée s'il descendait paisiblement.
C'est alors que Jammeh a décidé d'accepter les résultats et le président de la CEI a fait l'annonce.
Qui est suivie en quelques minutes par la déclaration du nouveau président élu de faire savoir qu'il y aura pas de poursuite à son encontre.
Anonyme
En Décembre, 2016 (09:18 AM)Il faut écrire ce qui est convainquant. Cet article est nul. Rien de convainquant.
ammeh réussit finalement à le joindre en passant par le ministre de l’Intérieur. L’organisateur des élections lui fait comprendre que les carottes étaient cuites et qu’il comptait donner les résultats le lendemain, après la prière de la mi-journée.
Le jour j, Jammeh et le ministre de l’Intérieur tentent à plusieurs reprises d’entrer en contact avec le patron de la commission électorale. Ce dernier ne se signale pas. Comprenant que la victoire de Barrow allait être proclamée, le président sortant prend les devants ; il appelle son adversaire et le félicite.
Jammeh était donc forcé d’être fair-play. D’autant que, confie un membre des services de renseignements gambiens, « une force expéditionnaire actionnée par la communauté internationale était prête à remettre le pouvoir au vainqueur », comme en Côte d’Ivoire en 2010.
Anonyme
En Décembre, 2016 (09:56 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (10:09 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (10:37 AM)méprisable.
Anonyme
En Décembre, 2016 (11:00 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (11:14 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (11:22 AM)Buur Basen
En Décembre, 2016 (15:04 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (15:18 PM)son compte logé a la SGBS est bloqué parce qu'il refuse de déférer au paiement de pension (500 000) alimentaire qui à fait l’objet d’un jugement à la date du 20 juillet 2016.
L'affaire sera jugé le 19 jugement au tribunal de la grande instance. mieux il cherche à faire expulser sa femme avec ses 2 enfants alors que leur procédure divorce est pendante.
Anonyme
En Décembre, 2016 (16:47 PM)MOUSAL GNOU CI FITHNEU AK KOULOU CHAYTANE;
Et Merci YAYA
Vive le PEUPLE DE GAMBIE...Sama xol dafa seddah.
Anonyme
En Décembre, 2016 (20:09 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (21:02 PM)Anonyme
En Décembre, 2016 (02:45 AM)Pourquoi ,comment
Parceque la Gambie sans YAH YAH ,c'est L'irak sans SADAM ou la LIBYE sans KHADAFI.
cE SERA LE BORDEL TOTAL.
JUST WAIT AND SEE
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